La kétamine n’est pas une nouvelle molécule psychoactive sur le marché. Elle est connue pour ses usages, par exemple en médecine vétérinaire (comme anesthésiant) ou en psychiatrie (traitement contre la dépression résistante). Depuis une dizaine d’années déjà, elle est aussi consommée dans le milieu festif, en particulier par les jeunes (moins de 40 ans) et l'utilisation de ce psychotrope tend à s'amplifier en Suisse, y compris dans le canton de Neuchâtel. L’analyse des eaux usées (cf. DroMedArio) confirme sa présence qui est en progression, avec des pics de consommation observés les week-ends. Nos consultations spécialisées adolescents et jeunes adultes constatent une recrudescence de personnes présentant un syndrome de dépendance à la kétamine. Outre les risques de surdose ou d’addiction, une consommation régulière peut rapidement entraîner des problèmes somatiques (foie, rein, vessie) susceptibles d'évoluer de manière irréversible (par ex. risque d’ablation de la vessie).
Pour plus d’informations sur la kétamine, Infodrog a publié deux fiches d’information, l'une dédiée aux professionnels, l'autre à destination des consommateurs.
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